La réflexion est en cours pour réorganiser les urgences, l’objectif étant d’infléchir le nombre de passages quotidiens. L’une des pistes en discussion est le Service d’accès aux soins ou SAS. Celui-ci concernerait l’accès aux soins vitaux, urgents et non programmés, hors urgences gérées avec des moyens hospitaliers, proposé dans le cadre du Pacte de refondation des urgences et réaffirmé lors du Ségur de la santé. Ce nouveau service d’orientation de la population comprendrait un numéro de téléphone central avec un éventuel basculement des patients vers la médecine générale.
Il est prévu qu’il associe la régulation médicale du SAMU et une régulation territoriale libérale adossées à une plateforme digitale. Cependant, les spécialistes n’étant pas dans la boucle des discussions, le SAR et les syndicats nationaux mettent tout en œuvre pour être intégrés au dispositif, à la condition que celui-ci soit élaboré et dirigé notamment par les libéraux et ne soit pas hospitalo-centré. L’expérimentation au sein de 22 projets pilotes a débuté début 2021 et s’étendra a priori jusqu’au dernier trimestre 2021. Elle permettra de définir les modalités de la généralisation du SAS sur l’ensemble du territoire avec tous les acteurs du système de santé.
Avenir Spé-Le-BLOC en tant que syndicat national représentatif, est partie prenante dans les négociations, spécifiquement au sujet de l’avenant n°9 de la Convention médicale, qui traite du SAS. Nous vous tiendrons informés de l’aboutissement imminent de ces négociations.
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