[vc_row][vc_column][vc_empty_space height=”60px”][obira_section_title section_align=”left” section_title=”INFO SAR – COVID 19″ open_link=”true”][vc_empty_space height=”60px”][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
Le président de la République française, Emmanuel Macron, l’a annoncé le 13 avril 2020. Sauf contrordre lié à une évolution inattendue de l’épidémie de Covid-19 et à un nombre de cas sévères jugé encore trop élevé, le 11 mai marquera le début d’un déconfinement progressif en France.
Cette décision s’accompagne d’une injonction qui peut troubler les patients malades chroniques, en particulier respiratoires dont nous avons la charge. Sommés de rester strictement confinés au même titre que les personnes âgées car plus vulnérables que le reste de la population au Covid-19, il leur est néanmoins recommandé de ne pas hésiter à consulter en vue de prévenir toute aggravation de leur état de santé, toute décompensation de leur pathologique chronique.
Nous avons là un rôle prépondérant à jouer afin, d’une part, de reprendre en charge la santé de nos malades chroniques dès maintenant et, d’autre part, de rassurer ces patients chroniques mais également les patients tout venant qui craignent de se rendre dans un lieu de soins de peur d’être infectés par le SARS-CoV-2. Nous devons leur offrir effectivement une sécurité maximale lorsque nous les recevons dans nos cabinets. Il en va de leur santé mais également de la confiance qu’ils nous portent.
L’ « après » se prépare maintenant
Nos cabinets doivent s’adapter dorénavant au déconfinement progressif, qui durera probablement de nombreux mois. Nous ne retrouverons pas immédiatement notre patientèle d’avant le 17 mars, ni ne pourrons appliquer notre modus operandi habituel lorsque nous consultons comme si l’épidémie était derrière nous. Nous devons répondre à l’équation suivante : recevoir nos patients en situation aigüe et chronique, mais en sécurité.
Il n’est pas question ici de donner une conduite à tenir uniforme ou précise pour conduire ces adaptations, les lieux et les modes d’exercice étant extrêmement variés.
Des organisations différentes devront être pensées, telle une fluidité indispensable dans les salles d’attente avec un minimum de patients qui attendent pour consulter un ou plusieurs médecins, la convocation des patients à une heure très précise dans un agenda réglé comme du papier à musique, la précaution d’éviter que deux patients ne se croisent dans nos locaux, d’espacer le temps entre deux consultations pour permettre de désinfecter les lieux, de demander aux patients de patienter dans leur voiture jusqu’à ce qu’on les appelle…
C’est aussi aménager des conditions favorables de distanciation sociale au sein des structures, assurer la protection du personnel administratif, mais aussi se préparer à recevoir des patients post-Covid-19.
Cette épidémie a eu l’effet majeur positif de faire accélérer la transition numérique. Profitons-en pour exploiter cette technologie en vue d’un déconfinement le plus sûr possible en conservant la solution de la téléconsultation lorsque c’est faisable (visites de contrôle, préparation de la consultation en amont, tri des urgences pneumologiques, téléconsultation intercalée afin d’espacer deux rendez-vous en présentiel, etc.).
Nous, les pneumologues libéraux, devons repenser notre manière de travailler et de recevoir les patients. Cela passera par des aménagements et de nouvelles habitudes à prendre, lesquelles doivent s’anticiper dès maintenant pour assurer la continuité des soins dans des conditions de sécurité optimales.
Nous allons préparé ensemble ces modalité pratiques adaptables à tous. Il est important que le bureau du SAR puisse avoir un retour de votre part avec les différentes modalités organisationnelles que vous envisagez.
Merci de votre attention. Bon courage à tous,
Bruno Stach
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