[vc_row][vc_column][vc_empty_space height=”60px”][obira_section_title section_align=”left” section_title=”INFO SAR – COVID 19″ open_link=”true”][vc_empty_space height=”60px”][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
Afin de prêter main-forte aux hôpitaux publics, les établissements de santé privés se sont, dès la mi-mars, réorganisés pour créer et mettre à disposition des lits supplémentaires de réanimation, nécessaires à la prise en charge des patients Covid+.
Les Pneumologues libéraux se sont mobilisés pour soigner les patients les plus graves dans ces cliniques privées, où certains exerçaient déjà régulièrement. Ils ont donc, comme d’autres spécialités, assuré des gardes sur la base du volontariat afin d’apporter un renfort indispensable à leurs confères et prodiguer des soins aux patients en situation sévère, en réanimation, en soins critiques ou aux urgences.
Hospitalisations, explorations ou interventions programmées ont été annulées dans ces centres de soins. Nous avons fait de même dans nos cabinets de Pneumologie avec les consultations et examens non urgents, pour accorder la priorité aux patients suspectés d’être infectés par le SARS-CoV-2, tout en assurant les urgences pneumologiques et le suivi des maladies chroniques.
Depuis plus d’un mois maintenant, au sein de ces établissements privés, les médecins libéraux assurent à tour de rôle des présences de douze heures. Ces gardes ne sont pas rémunérées, faute de cotation à la nomenclature pour cet exercice exceptionnel en temps de crise sanitaire.
Une rémunération au forfait par garde de douze heures semble être la reconnaissance logique de nos efforts, d’autant que notre aide- essentielle – dans ces établissements est saluée par tous.
Alors que nous accusons une perte de 60 à 80% de notre chiffre d’affaires dans nos cabinets libéraux, nous ne pouvons tolérer que notre engagement, par solidarité nationale, au sein des établissements privés, ne soit pas rémunéré !
Il s’agit une double peine. A la perte sèche de revenus issus de notre activité libérale, s’ajoute, sur décision du ministère des Solidarités et de la Santé, le refus de rémunérer un travail de garde, considéré comme gratuit ou bénévole aux yeux des instances.
Cette absence de considération est un mépris de notre travail et de notre démarche de soins auprès de la population. Une fois de plus, les médecins libéraux, dont les Pneumologues demeurent les grands oubliés du gouvernement.
Nous ne pouvons accepter que notre travail de première ligne pour soigner les patients sévères atteints de Covid-19 ne soit pas reconnu et, de ce fait, rémunéré. Ni qu’il y ait deux poids deux mesures, entre le secteur public et le secteur privé.
Le Syndicat de l’Appareil Respiratoire, représentant des médecins pneumologues français, en appelle à Monsieur Edouard PHILIPPE, Premier ministre ainsi qu’à Monsieur Olivier VERAN, ministre des Solidarités et de la Santé pour rétablir une équité de traitement et la juste rémunération du travail effectué.
Dr STACH Bruno Président du SAR
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